Textes made in Ornitholand

[Texte assez sombre qui ne conte pas vraiment une histoire. Mon style était encore un peu médiocre quand je l'ai écrit, pardonnez-le :p]

L'aube vient. Je la sens venir. Elle est là, imminante, elle éclaire déja l'horizon. Je la sens, car le ciel pèse, et cette lueur, pâle, dans les ténèbres, si frêle et pourtant inexorable, je la vois soulever le couvercle d'obscurité, peu à peu. L'aube va se lever, oui, et un doux souffle de brise caresse mon visage, vient nicher fébrilement son frais murmure dans mes cheveux.

L'aube vient... il sera bientôt temps... savoure cette obscurité reposante, savoure la nuit sombre et colorée, son contraste dans la lueur éclatante encore cachée par la rive lointaine. J'entend la voix de l'aube, j'entend ce chant, imperceptible, qui me porte sur ses ailes.

L'aube vient ! Je la sens, fébrilement, ouvrir la plaie nocturne ! Elle arrive, sa fraicheur chaleureuse qui me régénère ! Je sens l'aube qui monte dans mon âme, elle arrive... elle est là.

L'aube se lève ! Poignard dans mon coeur... je la vois briser ce ciel d'obsidienne luisante... un éclat doux, impassible, et si silencieux... j'entend son chant, pourtant, j'entend le chant du poignard qui perce ma chair immonde, et il coule, ce sang putride... le pourriture infâme s'ouvre, sanglante... je sens le métal froid caresser les parois de ma plaie, si douce... libération !

L'aube est levée... Douleur ? ...libération... enfin, l'aube est levée... la lumière monte en moi, son chant si doux, et si fort, retentit en moi, à présent, je le sens, il me porte sur ses ailes ! L'oiseau pur et beau et fin jaillit de la moisissure fétide, il se libère, il perce !

La corde si fine, lumineuse, vibre, doucement, à l'horizon... j'entend sa voix si pure, son murmure parfait... il me porte sur ses ailes. L'aube est levée... l'astre va apparaitre... Lueur, porte moi! Je veux quitter ce sol mourrant, cette terre d'opulance et de lassitude... libère-moi, soulève mon âme sur ton vol éclatant...

L'astre... je le sens... l'astre... il se lève... il va suivre la lueur, qui emplit presque le ciel... il va arriver, et éloigner toute peur, toute crainte, toute haine... je le sens, l'astre, il est là, l'oiseau va à lui, il prend vie dans la lumière et dans l'amour...

L'astre... silencieux... sa lumière m'éblouit, elle noie les ténèbres... je distingue un dernier instant ma chair fondre au loin, devenir cendre, se dispercer, se désintégrer... et je vole, quelle légèreté! Les ailes de l'aube me portent... l'oiseau va à Lui... l'astre m'attend, les bras ouverts, je vois sa coupole de pureté, de perfection, ouvrir l'horizon, doucement, lentement, avec tout l'amour caressant... Adore...

L'astre est là! Je le vois... Quelle lumière... je me sens baigné, soudainement, dans la douceur qui me purifie, caresse mon âme fébrile, comme son fils tant chéri, son ange adoré... "Je suis la, mon enfant, je suis la, je t'aime, plus que tout, tu es mon fils, je suis la..." Et je crie un murmure, "Je suis la mon Père, je t'aime, je suis la !"

Je sens sa lumière infinie, son amour si puissant m'envelopper... "tout est fini... n'aie plus mal, tout est fini, et tout va bien..."

Paix... paix... la lumière, elle me baigne... l'aube est la, derrière la rive, je suis en l'aube, je suis en l'astre... l'astre caresse mes plaies, il les ferme... Mes yeux s'ouvrent, encore éblouis, mais cette lumière est si douce, elle guérit mon regard, je me sens si bien... c'est si profond, si tendre... la lumière me baigne...

Amour...

Amour...

Amour......

c'est entendu!^-^

On pourra te donner nos avis et t'encourager dans ton écriture!^-^

[Au risque de paraître monotone mais par soucis d'organisation, je poste maintenant un texte assez ressemblant bien que son intonation soit différente.]

Cette étoile brille-t'elle toujours ? Une étoile éclatante et mythologique. On ne peut s'y tromper, rien n'y ressemble. Ses yeux à la profondeur bathyale ne peuvent s'éteindre ainsi. Elle est un espoir - non, une espérance, si forte et insensée. Les ténèbres la baignent, elle aussi... ses larmes sont des constellations. La nuit est parfois douloureuse, une créature nocturne doit bien le savoir, au coeur de son être, là où tout est lancinant. Oui, oui, il paraît. Et pourtant, que d'obscurités enlacent cette lueur... comment mieux la voir, mieux la vivre ? La nuit meurt en sa présence... la souffrance s'efface au son de sa voix.

L'aube elle-même ne chante pas ainsi, elle est si fade... ses joues pastel et sa chevelure chatoyante ne sont rien, comparé à cette étoile-la. Cette étoile qui n'apparaît plus sur mes carte, ce trésor perdu que tous ont oublié, ou que personne n'a connu, qui sait. Non ! Disparaître ainsi, c'est inconcevable... je me frotte les yeux, de ces doigts écorchés et rouges, ces doigts fins, squelettiques, ces doigts qui ne savent rien faire convenablement - maudits soient-ils. Pas une lettre qu'ils ne tracent sans bavure, pas un mot qu'ils ne gravent sans un crissement hideux. Rien n'est parfait, dit-on. Comment savoir, ne faudrait-il être parfait pour s'en rendre compte ? Aucune importance : j'en suis loin.

Cette étoile, c'est autre chose. Si j'étais suffisamment parfait, je dirais qu'elle l'est, mais l'être autant qu'elle n'est pas chose possible. Alors, je me contente d'admirer, qui pourrait s'en lasser ?

Mais la nuit est la, à nouveau... bien plus sombre - est-ce une impression ? Une espérance s'est éteinte. Chose incompréhensible... une espérance, c'est ce qui fait vivre des peuples, des royaumes, des nations. Un homme sans espérance est un oiseau sans plume... sans ce duvet si mielleux. Repoussant, voila ce que c'est. Mais ne souffre-t'il pas ?

Je me suis souvent dit que je suis stupide. C'est sans doute vrai : la voila, mon étoile. Et même si la distance qui me sépare d'elle est olympique, je la vois, après tout. L'espérance est la. J'aimerais lui crier : "étoile ! tu n'es pas seule !" Je pense qu'elle ne m'entend pas, les constellations sont partout. La nuit l'enlace, toujours... J'aimerais la toucher, du bout du doigt, tendre mon bras, peut-être le décrocher... mais je n'y arrive pas, la nuit la couvre. Peut-être est-ce pour cela que je l'avais perdue de vue ?

Elle est nocturne, peut-être... je l'étais... Je crois que je le redeviendrai, si nécessaire pour contempler l'éclat de cette étoile. Je ne pourrai pas la toucher, sans doute... mais tant qu'elle est la, mes ailes me portent; bancal; debout.

Je ne pourrai égaler son chant, mais ma complainte fera peut-être rire. La complainte de l'espiègle sanglot.

Mais non tu n'es pas monotaune!XD

Moi j'aime beaucoup . . .

Mais j'adoreris que tu te pointe en cours! XD . . .

J'adore =O

Je sais pas pourquoi mais j'en étais sure!
^^

UoU que tu dis , que tu dis UoU

XD

Pourquoi tu ris ??

pour rien XD

[Bon, allez, bande de kikous, ça suffit maintenant, je vais vous réveiller un peu ! Voici le texte que j'ai écrit au Bac de Français pour le sujet d'invention, que je vous cite ici :

" Le narrateur du Temps Retrouvé [ndlr : un des textes du corpus] croise une femme qu'il a aimée dans sa jeunesse et pour laquelle il conserve une vive affection. Il perçoit, sous ses traits vieillissants, les traces de sa beauté d'autrefois. En vous inspirant de l'extrait proposé (texte D), vous imaginerez la description qu'il pourrait en faire. "

Un peu académique et peut-être légèrement hors-sujet mais j'en suis content. Bonne lecture, si vous en avez le courage x)]


Vagadondant sur cette fresque épique et délabrée, je remarquai tel visage aux vestiges de splendeur cornelienne, telle expression noble perdue dans le temps. Chaque être sur lequel mon regard se posait était un personnage intemporel, un parangon dont le souvenir ne s'effacerait jamais et dont la réalité, pourtant, s'évanouissant déja au souffle immuable de la Parque, semblait une poussière cristalisée, un linceul stellaire déposé par le temps et les prémices de l'oubli. Je me croyais longer la rive silencieuse de l'Achéron, dans cette atmsophère figée au parfum de cendres et à la savoureuse sècheresse de l'été agonisant sous le chant d'apothéose qu'entonnent pour la dernière fois les grillons au crépuscule, et chacune de ces figures attendant le Passeur dans son antique recueillement sculptural était un masque d'éternité aux traits sans consistance, à la peau sans chair, à la peinture sans toile.

Une émotion triste et tranquille, sourde et sereine dans la douleur, commençait à m'habiter, lorsque je sentis bondir mes entrailles malgré leur fatigue tordue de souffrance. Sorti de cette torpeur éthérée, je compris que refuser d'avoir mal, c'est refuser de vivre, et je posai mon regard tremblant sur celle qui avait interrompu monmortel ensommeillement.

Scintillant. Ni la joue crayeuse et matte aux contours osseux, ni les couleurs de pluie de la cascade chevelue ne me trompèrent. Ce regard, doux et pointu, pétillant d'une intelligence indomptable et animé de la joie de vivre de ceux qui ont connu la souffrance, éblouissant à en déchirer le coeur, ne pouvait être que celui de Chloé, assez incisif pour avoir jadis percé la vieille carapace aguerrie de mon âme. Mon premier réflexe fut inhabituel, incompréhensible. Je baissai mes yeux vivement, non-pas pour éviter les siens, mais pour chercher, brûlant d'espoir, son inoubliable chapeau de feutre noir entre ses mains. Je ressentis une déception un peu piquante en les voyant vides, mais je me rappelai un instant plus tard que la situation ne se prêtait guère à ce type d'atours, ravalant avec humilité ma légère amertume, déja noyée par un flot de sentiments. Ce n'est qu'alors que je vis vraiment ses mains. Recouvertes d'une peau fânée par l'âge, elles n'en conservaient pas moins leur douceur de pétale, mais, par dessus tout, la finesse, l'habileté, et la vivacité de ses doigts douloureux à force d'écrire restaient inchangées.

Comment décrire ce que seuls mes yeux peuvent voir ? Bien-sûr, Chloé avait un corps, tout comme les avatars de vieillesse qui nous entouraient de leur ample lenteur. Mais, même après ces années qui étaient des siècles, ce que je percevais d'elle, loin d'être objectif, expliquait peut-être ou du moins décrivait cette douloureuse et immortelle affection, semblable à la plaie du Titan enchaîné, chaque matin dévorée par le spectre d'un amour irréalisable et chaque soir régénérée par l'espoir, si ce n'est la foi, que le jour de son accomplissement approchait. Et, tout comme Prométhée détaillerait la flamme qu'il avait donnée aux hommes, je contemplais celle qui consumait mon être depuis si longtemps que je l'avais oubliée et à tord crue éteinte.

Petite, maigre, et grâcieuse, ses mouvements étaient vifs comme le vent. Sa peau, naturellement pâle, était certes un peu blêmie, mais sa teinte rose et joyeuse transpirait d'énergie. Son nez droit et son visage lisse et pointu faisaient penser à la figure d'une fée, et, quoique ternies par le temps ou l'éclairage, ses couleurs frappaient par leur luminosité. L'automne était son manteau, le printemps était sa voix - voix mélodieuse au murmure délicat, infimement enrouée, mais toujours aussi belle.

Oui, sous ces détails, marques du temps qui passe, se chacit une vie, éphémère peut-être, éclatante certainement, et tandis que les foules de vivants attendaient la mort sur les galets froids du bord de l'existance, Chloé, elle, espièglement défiait l'Erèbe avec audace, et dansait, virevoltant sans soucis de la fin, naissant un peu plus chaque instant pour mieux mourir.

viiiiiiiiiiiiiiiiiii
t'es revenu ^O^

ALLELUIAAAAAA

Ou est la musique ?! =O

C'est une honte !! XD

XD
ouvrons le champagne

RAAAH !! T'es pas douée t'as éclabousser tout le monde avec ton champagne !!XD

Sasuke-sadique a écrit:

Mais non tu n'es pas monotaune!XD

Moi j'aime beaucoup . . .

Mais j'adoreris que tu te pointe en cours! XD . . .

C'est a dire ?! ^o)
Je pige que dal a ça ! XD

Sinan j'adore tes texte Le Grand Ornithorynque =D

Je parle de "que tu te point en cours" ?

Merci pour le compliment :p

Et elle veut dire que je sèche beaucoup.. ce qui est vrai x)

j'avoue
tu as du faire 2 mois max en cours
et on t'a vu qu'une fois pour les math au 3° trimestre XD

XD

Moi ya un mec dans ma classe on le vois JAMAIS lemercredi et aussi de temps en temps tout les jours XD

Ah mais je viens de tilté vous etes dans la meme classe ! =O

de qui tu parle? Oo

Le Grand Ornithorynque & Sakura-Pyro & sasuke-sadique, nan ??

ah oui
tous les 3 dans la même classe
et moi toujours avec sasuke-sadique XD
inséparable
des siamois XD

a cool =D

sa c'est bien =D


Le grand ornithorynque me fait gavé flippé XD